Archives de
Month: novembre 2013

Vagrant et Symfony2

Vagrant et Symfony2

Suite au formatage de mon Windows et au futur formatage de mon Mac, je me suis dit qu’il serait vraiment temps de regarder du côté de Vagrant pour ne pas avoir à reconfigurer à chaque fois un nouvel environnement de travail.

Vagrant est un outil permettant de gérer facilement des machines virtuelles. Pour l’installation rien de plus simple, il faut installer VirtualBox puis Vagrant.

Afin d’avoir automatiquement la bonne version des VirtuablBox Guest, installe le plugin vagrant-vbguest en ligne de commande avec :

vagrant plugin install vagrant-vbguest

Dans cet article je ne parlerais que de Mac, je ferais un autre article pour Windows.

Afin d’accéder aux sites web rajouter la ligne suivant dans votre fichier hosts :

127.0.0.1       www.pma.local sonata.fr

Afin d’utiliser Vagrant il nous faut créer un fichier Vagrantfile. Ce fichier est écrit en Ruby et fournit à Vagrant les informations nécessaires à la création et au provisionnement de la machine virtuelle.

# -*- mode: ruby -*-
# vi: set ft=ruby :

VAGRANTFILE_API_VERSION = "2"

Vagrant.configure(VAGRANTFILE_API_VERSION) do |config|
  config.vm.box = "centos64"
  config.vm.box_url = "http://puppet-vagrant-boxes.puppetlabs.com/centos-64-x64-vbox4210-nocm.box"

  config.vm.network :forwarded_port, guest: 80, host: 80
  config.vm.network :forwarded_port, guest: 443, host: 443

  config.vm.provider "virtualbox" do |v|
	v.customize ["modifyvm", :id, "--natdnshostresolver1", "on"]
    v.customize ["modifyvm", :id, "--natdnsproxy1", "on"]
  end

  config.vm.network "private_network", ip: "10.11.12.13"
  config.vm.synced_folder ".", "/vagrant", nfs: true
  config.nfs.map_uid = Process.uid
  config.nfs.map_gid = Process.gid

  config.vm.provision "shell", path: "app/config/vagrant.sh"
end

Dans ce fichier Vagrantfile plusieurs choses sont importantes:

  • Les lignes 7 et 8 définissent l’image de machine virtuelle à utiliser et où la télécharger si elle n’est pas disponible sur la machine
  • Les lignes 10 et 11 permettent de rediriger les ports de la machine physique vers la machine virtuelle
  • Les lignes 13 à 16 permettent de changer les paramètres de la machine virtuelle, dans notre cas cela concerne les dns
  • La ligne 18 définit un réseau privé avec l’adresse IP de la VM
  • La ligne 19 monte le répertoire courant de la machine physique dans le répertoire /vagrant le la machine virtuelle en utilisant NFS
  • Les lignes 20 et 21 servent à configurer les droits d’accès aux fichiers
  • La ligne 23 définit quel script sera exécuté lors de l’étape de provisionnement

La ligne 23 fait référence à un fichier vagrant.sh, nous allons le voir en détail. Ce fichier va installer et configurer les différents logiciels pour notre machine virtuelle :

  • Mise à jour des paquets
  • Installation des dépendances pour la compilation d’Apache et de PHP
  • Compilation et configuration d’Apache et PHP (APC, Xdebug)
  • Installation de composer et phpMyAdmin
  • Préconfiguration de l’application Symfony2

Afin de créer la machine virtuelle, ouvrez une ligne de commande dans le dossier ou ce situe le fichier Vagrantfile puis lancez vagrant up .

Une fois la machine virtuelle créée vous pourrez vous rendre sur :

Pour exécuter des lignes de commande, utilisez vagrant ssh afin de vous connectez dans la machine virtuelle.

Et voilà. Le dépôt GitHub est à jour.